“Ce qui se dit la nuit” – Elsa Roch

“Ce qui se dit la nuit” – Elsa Roch

Titre : Ce qui se dit la nuit
Auteur : Elsa Roch
Editeur : Le livre de poche
Format : papier
Nombre de pages : 288
Dates de lecture : 26/02/2022 – 09/03/2022

4ème de couverture / Résumé éditeur :
A peine quadragénaire, le commissaire Amaury Marsac a l’impression de porter mille ans de noirceur sur ses épaules. Vingt ans qu’il côtoie le mal dans ses manifestations les plus sombres. Il n’en peut plus. Il fuit Paris et part se ressourcer dans le village de ses origines. Mais alors qu’il renoue avec Elsa, son amour de jeunesse, une vieille dame est retrouvée morte chez elle, égorgée et tondue. La victime, c’est Marianne, une figure bienveillante de son passé. Horrifié, Marsac s’impose dans l’enquête. De nouveau happé par les coulisses obscures de l’âme humaine. Il va devoir démêler passions amoureuses et superstitions, blessures de l’enfance et cicatrices de l’Histoire jamais refermées.
Un premier roman à la voix originale et finement maitrisée.

Mon avis :
J’ai eu un peu de mal à rentrer dans ce roman, mais il faut dire qu’en ce moment j’ai quelques difficultés à trouver une lecture qui m’accroche dès le départ. Serais-je devenue trop difficile/exigeante ? Quoi qu’il en soit, devant le petit nombre de pages j’ai décidé de persévérer et je me suis sincèrement laissée emporter par l’histoire.

En fait, la lecture n’est pas désagréable mais le début m’a semblé bien plat, une classique (voire banale) histoire policière et puis petit à petit, au gré des chapitres courts, j’ai eu envie de connaitre le fin mot de l’histoire. Par ailleurs, l’écriture est fluide et agréable ce qui rend la lecture agréable.

Le cadre de l’histoire est un petit village où tout le monde se connait, ce qui ne facilite pas les choses car les rumeurs vont bon train. Cependant, j’ai trouvé le tout un peu trop superficiel Il m’a manqué des informations pour mieux appréhender les liens entre les différents personnages. Cela a fait que je n’ai pas ressenti d’empathie pour eux.

Cependant, j’ai beaucoup apprécié la relation entre Marsac et Coffe, un jeune policier local. On sent que s’ils étaient amenés à travailler ensemble de façon régulière, ils formeraient une belle équipe.

Cela dit, ne vous méprenez pas, cette chronique ne se veut pas négative, “Ce qui se dit la nuit” n’est pas un mauvais roman (il ne faut pas oublier que c’est un premier roman), il est juste un peu trop classique pour moi, ce qui ne m’empêchera pas de lire la suite (j’ai envie de savoir qui est cette mystérieuse femme qui cherche désespérément à contacter Marsac à Paris, en espérant que l’auteure y fera de nouveau allusion).

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