“Des souris et des hommes” – John Steinbeck

“Des souris et des hommes” – John Steinbeck

Titre : Des souris et des hommes
Auteur : John Steinbeck
Editeur : Folio
Format : papier
Nombre de pages : 175
Dates de lecture : 19/12/2021 – 26/12/2021

4ème de couverture / Résumé éditeur :
“Lennie serra les doigts, se cramponna aux cheveux.
– Lâche-moi, cria-t-elle. Mais lâche-moi donc.
Lennie était affolé. Son visage se contractait. Elle se mit à hurler et, de l’autre main, il lui couvrit la bouche et le nez.
– Non, j’ vous en prie, supplia-t-il. Oh, j’ vous en prie, ne faites pas ça. George se fâcherait.
Elle se débattait vigoureusement sous ses mains…
– Oh, je vous en prie, ne faites pas ça, supplia-t-il. George va dire que j’ai encore fait quelque chose de mal. Il m’ laissera pas soigner les lapins.”

Mon avis :
La dernière fois que j’ai tenté de lire Steinbeck (“Les raisins de la colère”), cela s’est soldé par un abandon. Cependant, je n’aime pas m’avouer vaincue et j’avais envie depuis longtemps de lire “Des souris et des hommes”. L’avantage, par rapport aux raisins, c’est que ce roman est très court, je risquais donc moins de rencontrer les longueurs qui avaient conduit à mon abandon.

De l’histoire, je ne savais pas grand chose, ou plutôt, je n’en avais plus de souvenir. Tout ce dont je me rappelais, c’était d’un film avec John Malkovich dans le rôle de Lennie.

Après plusieurs années à n’avoir jamais osé acquérir le roman, j’ai fini par le faire. J’ai découvert une histoire où l’amitié est au premier plan.

Le récit est court, certes, mais il est intense. Deux hommes vont de ferme en ferme avec le rêve de pouvoir accumuler assez d’argent pour acheter une maison sur un petit bout de terrain où ils pourraient vivre simplement. L’un des deux est un peu simple d’esprit et est doté une force qu’il ne contrôle pas. L’autre est débrouillard et veille à ce que le premier ne fasse pas de bêtises car Lennie ne maitrise rien. Il a promis qu’il veillerait sur lui et c’est ce qu’il fait.

Même s’il ne le lui montre pas, on sent que George a de l’affection pour Lennie. Bien sûr, les choses seraient différentes s’il ne l’avait pas dans les jambes mais il ne parvient pas à se résigner à l’abandonner et ce, même à la fin du roman.

Le roman est brut dans le sens où on est loin des phrases recherchées, des tournures compliquées. Steinbeck va droit au but, il parle comme parlent ses personnages mais il n’est pas vide d’émotions. On les sent poindre derrière les dialogues, les attitudes, les actes.

Un récit fort et bouleversant que je regrette de ne pas avoir lu avant.

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