“La maison bleu horizon” – Jean-Marc Dhainaut
Titre : La maison bleu horizon
Auteur : Jean-Marc Dhainaut
Format : numérique
Nombre de pages : 260
Editeur : Taurnada
Dates de lecture : 21/06/2020 – 22/06/2020
Ressenti : Prenant, angoissant et touchant
4ème de couverture / Résumé éditeur :
Janvier 1985. Tout commence par un message laissé sur le répondeur d’Alan Lambin, enquêteur spécialiste en phénomènes de hantises. Une maison, dans un village de la Somme, semble hantée par un esprit qui effraie la famille qui y vit. En quittant sa chère Bretagne, Alan ignore encore l’enquête bouleversante qui l’attend et les cauchemars qui vont le projeter au cœur des tranchées de 1915. Bloqué par une tempête de neige, sous le regard perçant d’un étrange corbeau, Alan réussira-t-il à libérer cette maison de ce qui la tourmente ?
Mon avis :
Je n’avais pas été convaincue par le premier roman de Jean-Marc Dhainaut mais malgré ma déception, je sentais du potentiel derrière son écriture et c’est tout naturellement que j’ai décidé de lui donner une seconde chance et cette fois-ci, je n’ai pas été déçue.
Au début, je dois dire que cette histoire de fantômes m’a fichu la trouille (surtout lorsque vous êtes couché, que vous lisez bien tranquillement et qu’un de vos chats fixe un point comme s’il voyait quelque chose !) car l’auteur distille dans les pages de son roman une ambiance pesante et l’on se demande quelle est l’intention des fantômes, et puis j’ai soupçonné ce qu’il se passait (enfin une partie).
Avoir deviné le dénouement avant la fin n’a en rien gâché ma lecture, parce qu’avouons-le je n’avais pas tout trouvé à 100 % (j’ai fortement pensé à un film, dont je tairai le titre pour ne pas tout vous faire deviner, et je ne me suis pas trompée).
J’ai beaucoup apprécié le personnage de Mélanie, la domestique, je l’ai trouvée très attachante. Alan Lambin est un personnage très humain (être un spécialiste des fantômes ne l’empêche pas d’avoir peur) et honnête, à mille lieux de vouloir profiter des peurs engendrées par les différents phénomènes surnaturels.
La fin du roman est particulièrement émouvante et a balayé en quelques pages toute cette angoisse que j’avais ressentie lors des passages avec les apparitions.
Certes, on retrouve les clichés du genre (mais l’auteur le fait mentionner par son personnage principal à plusieurs reprises dans le roman et on comprend donc que c’est intentionnel), certaines parties sont peu crédibles mais c’est un roman qui se lit rapidement et qui est fort sympathique.
J’ai retrouvé ici, comme dans le premier roman, l’aspect historique ainsi que les légendes qui semblent chers à l’auteur, on sent derrière l’écriture qu’un travail de recherche a été mené. C’est un bel hommage que rend Jean-Marc Dhainaut aux combattants de la Grande Guerre.
Pas de déception cette fois-ci et c’est avec plaisir que j’accompagnerai Alan Lambin dans ses prochaines aventures.