Petite robe à manches ballon

Petite robe à manches ballon

Cela faisait bien longtemps que je n’avais pas parlé couture sur ce blog. A la base, ce dernier ne se veut pas être être un blog littéraire, mais il faut reconnaitre qu’il y est quand même essentiellement question de lecture depuis deux ans (pfiou comme le temps passe vite, je n’ai pas l’impression que cela fait si longtemps mais j’ai vérifié et je ne me suis pas trompée), et aussi d’un petit peu de tricot de temps en temps.

Bref, si vous ne venez ici que pour lire mes avis sur mes lectures et que mes travaux couture ne vous intéressent pas le moins du monde, je vous donne rendez-vous dans une semaine pour une prochaine chronique littéraire. 😉

Alors aujourd’hui, il va donc être question d’une petite robe à manches ballon, à savoir le modèle n° 2023 de Onion.

J’ignore si les patrons Onion existent toujours mais j’en ai plusieurs à la maison (cela fait très longtemps que je les ai en ma possession). Les patrons sont en danois et à l’époque j’avais pu obtenir, au moment de l’achat il me semble, leur traduction en anglais.

Avec sa forme trapèze et ses plis au niveau de la poitrine et dans le dos et ses manches qui sont doublées, il est préférable d’utiliser un tissu très fluide. J’ai opté pour de la jolie viscose trouvée sur le site de Lise Tailor. Lorsque j’ai acheté ce tissu, je n’avais pas du tout dans l’idée de faire cette robe, j’étais partie sur un haut sans manches. Au final, j’ai changé d’idée car je porte peu de hauts sans manche ou à bretelles et il aurait été dommage de coudre un petit top qui serait resté à dormir dans l’armoire. Le souci, c’est qu’au moment de l’achat du tissu, j’ai pris un métrage suffisant pour le haut sans manches mais pas pour cette robe et j’ai eu peur de ne pas en avoir assez pour faire la robe et devoir ainsi me rabattre sur la version C, à savoir la version top de la robe à manches courtes.

Heureusement, je suis petite et je voulais une robe estivale qui m’arriverait au milieu du genou, voire juste au-dessus. Le métrage préconisé patron est celui pour la version la plus longue de la robe, modèles A et D, celle que je voulais faire, le modèle B est plus court de 10 cm (chose dont je ne me suis rendue compte qu’une fois presque arrivée à la fin de ma couture).

Comme souvent, mes mensurations se situent entre deux tailles. La robe n’ayant pas de fermeture éclair, j’ai opté pour ce qui correspondait à mon tour de poitrine, soit la taille 40.

J’ai passé un après-midi à décalquer le patron en ajoutant les marges de coutures qui ne sont pas comprises (je déteste lorsque c’est le cas, je trouve tellement plus simple lorsqu’elles sont matérialisées sur le patron). J’aurais pu les ajouter au moment de la découpe du tissu mais ne sachant pas si je pourrais placer toutes les pièces, cela me semblait délicat.

Le lendemain matin, j’ai joué à tétris pour placer les différentes pièces sur mon coupon de tissu (soit dit en passant, la viscose est une matière très agréable à porter mais pour ce qui est de l’épinglage et de la découpe, c’est une autre paire de manches). Une pièce (le devant ou le dos, je ne sais plus) se retrouve à être positionnée à l’envers (écritures vers le tissu et non vers soi) si l’on suit le schéma (avec un tissu qui n’a pas de haut ni de bas, cela n’est pas dérangeant car elle peut être positionnée la tête en bas). Bien entendu, lorsque l’on remet le patron sur le tissu dans le bon sens pour indiquer les différents repères, le tissu a bien bougé, ce qui n’est pas des plus pratiques. Mais au final, tout a pu rentrer.

Les explications fournies sont plutôt succinctes et nécessitent un minimum de connaissances pour mener le projet à terme sans prise de tête. Peut-être que les explications en danois sont plus détaillées, je l’ignore, mais j’ai trouvé qu’une phrase comme “coudre les coutures” était un peu légère et à plusieurs reprises je me suis demandée de quelles coutures il était fait référence. J’aurais apprécié des petites précisions comme l’ajout de “latéral” ou encore d’indiquer s’il fallait assembler les doublures ensemble ou la pièce principale et la doublure.

Il faut vraiment bien lire toutes les explications et avant de se lancer dans une étape, jeter un coup d’oeil à la suivante pour s’assurer que l’on a bien tout compris (ou que l’on préfère procéder dans un ordre différent) afin de ne pas avoir à découdre.

A l’essayage avant la pose des manches, je me suis aperçue que la robe avait 10 bons centimètres de trop. Et dire que j’avais passé je ne sais combien de temps pour tout faire rentrer, si j’avais fait plus attention, j’aurais perdu moins de temps à cela.

J’avais un peu peur pour ce qui était de la réalisation des manches ballon mais au final cela s’est bien passé. Les explications manquent encore un peu de détails mais en prenant son temps, on y arrive sans problème.

Une fois tout assemblé, il ne m’a plus resté qu’à enlever 7,5 cm au bas et à coudre l’ourlet.

Au niveau de l’aisance, elle est parfaite. Elle n’est pas trop ajustée au niveau de la poitrine et la fluidité du tissu permet un tombé qui évite le côté “sac à patate” par rapport à sa largeur au niveau de la taille puis des hanches.

Au final, c’est une petite robe qui m’aura fait réfléchir pendant sa réalisation mais dont je suis satisfaite et qui sera très agréable à porter . Peut-être même que je ferai une version courte qui serait parfaite à porter avec un jeans.

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