“Au-delà d’un destin” – Jean-Marc Dhainaut

“Au-delà d’un destin” – Jean-Marc Dhainaut

Titre : Au-delà d’un destin
Auteur : Jean-Marc Dhainaut
Format : Numérique
Nombre de pages : 414
Editeur : Edilivre
Dates de lecture : 18/11/2019 – 27/11/2019
Ressenti : Déception

4ème de couverture / Résumé éditeur :
2013, Maxime Delcote, ouvrier à l’usine, vit modestement dans un coron du Nord avec sa mère et sa fille de huit ans, Sophie, gravement malade. An de grâce 1214, un matin, Maxime se réveille en plein Moyen Âge. Il est garde dans un château et ne comprend rien à ce qui lui arrive, ni même pourquoi on l’appelle d’un prénom qui n’est pas le sien. Le croyant devenu fou, ses supérieurs le jettent dehors. Là, le destin se met en marche. Seule la jolie Adeline semble le comprendre. Maxime osera-t-il lui avouer ses sentiments ? Reverra-t-il les siens ? Devra-t-il défier son propre destin au risque d’en payer le prix ? Le temps est malléable et quand on a passé la frontière, tout est possible…

Mon avis :
Le sujet avait l’air prometteur : un homme de notre époque qui se retrouve au Moyen-Age, cela sort de l’ordinaire. En lisant la 4ème de couverture, on s’attend à ce que le personnage principal se pose des questions, qu’il vive des aventures hors du commun, qu’un côté fantastique soit présent…

Cependant, mon enthousiasme du début est retombé assez rapidement. Je me suis ennuyée pendant une bonne partie de ma lecture. Pourquoi ? Tout simplement à cause d’un manque d’action. Pendant presque toute l’histoire, Maxime passe son temps à s’interroger sur les raisons de ce déplacement temporel. Qu’il se questionne de temps en temps lorsque survient un événement, cela va de soit, mais ici, il ne fait que cela et j’ai trouvé que c’était très rébarbatif, très redondant. De plus, lors de ces questionnements, j’ai eu l’impression de retrouver à chaque fois les mêmes phrases.

Dans ce cas, pourquoi poursuivre ma lecture ? Tout simplement parce que je voulais avoir l’explication de ce voyage dans le passé. Bien entendu, elle n’arrive qu’à la toute fin.

Je ne vais pas vous mentir, si j’avais eu une version papier, j’aurais lu une bonne partie en diagonale, et cela n’aurait pas gêné ma lecture. Mais c’est quelque chose que je ne parviens pas à faire sur ma liseuse.

C’est vraiment dommage parce que cette histoire avait du potentiel et que si l’on passe outre tout ce côté répétitif, on aboutit a une intrigue émouvante. Je pense que l’histoire aurait gagné à être épurée et soit publiée plutôt sous forme de nouvelle.


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