“Le miroir des âmes” – Nicolas Feuz

“Le miroir des âmes” – Nicolas Feuz

Titre : Le miroir des âmes
Auteur : Nicolas Feuz
Editeur : Slatkine & Cie
Format : papier
Nombre de pages : 264
Dates de lecture : 17/04/2022 – 21/04/2022

4ème de couverture / Résumé éditeur :
Un attentat sans commanditaire, des meurtres sans mobile apparent, l’auteur est à son affaire, il est procureur du Canton de Neufchâtel. Dans ce polar essoufflant, il fait endosser à son personnage principal la robe d’un magistrat qui pourrait être son double si tout n’était pas précisément double et trouble dans ce Miroir des âmes : les flics, les filles, les politiques, les juges et jusqu’à ce mystérieux tueur en série que la police a surnommé Le Vénitien parce qu’il coule du verre de Murano dans la gorge de ses victimes.
Le style est au couteau, l’efficacité radicale. Implacable et précis, comme un détonateur.

Mon avis :
J’ai beaucoup aimé ce roman que j’ai dévoré en quelques jours.

Le prologue pourra perturber les âmes sensibles (j’ai adoré) mais rassurez-vous, la suite est beaucoup moins brutale (à quelques exceptions près, cela dit).

L’histoire se déroule sur 5 jours et va à cent à l’heure. Pas le temps de s’ennuyer ! Deux enquêtes vont s’entremêler et le passage de l’une à l’autre se fait de façon très fluide, sans que l’auteur nous perde en route. Sur votre chemin, vous croiserez un tueur dont le mode opératoire est on ne peut plus atroce, des ripoux, des prostituées, un mac que l’on a envie d’étriper, un procureur amnésique.

On pourra reprocher à Nicolas Feuz de ne pas avoir assez creusé la psychologie des personnages mais je pense que ce n’est pas ce qu’il souhaitait mettre en avant et puis en si peu de pages, cela aurait été, selon moi, au détriment de l’intrigue.

L’histoire est bien rythmée et de nombreux rebondissements sont présents. Quant à la tension, elle monte au fil des pages avec des chapitres courts et des retournements de situation bien placés.

J’ai vraiment apprécié l’écriture de Nicolas Feuz et pour mon plus grand plaisir, je n’ai pas vu venir le dénouement.

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