“Le dernier continent” – Terry Pratchett

“Le dernier continent” – Terry Pratchett

Titre : Le dernier continent
Auteur : Terry Pratchett
Editeur : Pocket
Format : papier
Nombre de pages : 397
Dates de lecture : 23/09/2021 – 15/10/2021
Ressenti : déception et ennui

4ème de couverture / Résumé éditeur :
Rincevent a trouvé le moyen de se perdre au milieu d’un désert, sur le Dernier continent du Disque-Monde… Il fait chaud, pas une goutte de pluie à l’horizon et la nature est hostile. Et puis, que lui veut ce kangourou bizarre qui parle ?
Rincevent, pro de la fuite en toute circonstance est bien coincé. Et il ne sait pas encore que l’Université de l’Invisible le recherche d’urgence car la panique y est à son comble : le bibliothécaire est atteint d’une maladie étrange et ne peut plus assurer la garde des ouvrages de magie…

Mon avis :
C’est toujours avec plaisir que je me plonge dans une histoire du Disque-Monde, surtout lorsque les mages et Rincevent sont de la partie, sauf que cette fois-ci, et pour la première fois, le rendez-vous est manqué.

L’histoire peine à se mettre en place, on a l’impression de lire une succession d’événements sans lien les uns avec les autres… Au bout d’une centaine de pages, j’ai eu une lueur d’espoir mais elle s’est vite éteinte.

On se retrouve ici avec deux histoires, celle de Rincevent et celle des mages de l’Université de l’Invisible, comme si Pratchett avait eu en tête ces deux histoires mais n’avait pas réussi à se décider pour une ou pour l’autre, ou qu’il avait manqué de matière pour qu’une ou l’autre soit assez conséquente pour devenir un livre à part entière. Résultat, on a là deux histoires qui s’alternent chapitre après chapitre et qui ne se rejoignent que dans les cinquante dernières pages.

Cette réunion est tellement rapide qu’on a l’impression qu’elle est comme expédiée, comme si Pratchett avait atteint le nombre de pages qu’il désirait et qu’il pouvait enfin nous livrer la conclusion de son histoire. De ce fait, on manque d’explications sur beaucoup de choses, des personnages disparaissent subitement de l’histoire sans que l’on sache pourquoi ni ce qu’il advient d’eux…

Heureusement, l’humour de l’auteur est toujours bien présent, et j’avoue que c’est ce qui m’a fait poursuivre ma lecture même si j’avais régulièrement envie de sauter des passages ou de lire les chapitres en diagonales.

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