“L’ami imaginaire” – Stephen Chbosky

“L’ami imaginaire” – Stephen Chbosky

Titre : L’ami imaginaire
Auteur : Stephen Chbosky
Editeur : Calmann Levy noir
Format : papier
Nombre de pages : 750
Dates de lecture : 07/11/2020 – 03/12/2020
Ressenti : Perturbateur de sommeil

4ème de couverture / résumé éditeur :
Une mère et son fils en cavale trouvent refuge dans la petite communauté de Mill Grove, en Pennsylvanie.
Mais dans ce havre de paix, le petit garçon disparaît.
Quand il émerge de la forêt six jours plus tard, il a l’air indemne.
Lui seul sait que quelque chose a changé.
La voix du bois est dans sa tête et lui dicte une mission.
S’il ne lui obéit pas, sa mère et tous les habitants de Mill Grove risquent son courroux…

Mon avis :
Ce roman m’a fait passer des mauvaises nuits, je ne faisais pas vraiment des cauchemars mais je sentais bien que mon sommeil était perturbé. Cela faisait bien longtemps que cela ne m’était pas arrivé avec une de mes lectures.

Ne cherchez pas de réel dans ce roman, on est dans un univers de l’imaginaire, du fantastique, du surnaturel, de l’horreur. Bon ok, à côté de cela vous retrouvez des situations qui se déroulent dans la vraie vie comme la violence conjugale, le harcèlement scolaire, elles vous rattachent à quelque chose qui vous parle, vous donnent des repères dans ce monde où l’imaginaire prime.

On retrouve la lutte entre le Bien et le Mal, la recherche de la domination, la quête du pouvoir.

Où est le côté imaginaire ? Où est le côté réel ? Est-ce de la folie ? Ce roman vous fera perdre la tête.

L’ambiance est oppressante du début à la fin. Dès les premières pages le mystère est présent. La forêt est un lieu important, on le comprend immédiatement, c’est un endroit charnière.

J’ai beaucoup apprécié le personnage de Christopher ainsi que cela de sa maman et surtout leur relation qui a très bien été construite par l’auteur.

Cependant, j’ai trouvé que certaines parties étaient redondantes et de ce fait, le roman aurait gagné à être raccourci d’une centaine de pages. Et puis il y a ces deux noms “le gentil monsieur” et “la dame qui siffle” qui sont matraqués à longueur de lecture et qui ont fini par me sortir par les yeux.

J’ai aussi trouvé plusieurs coquilles vers la fin du livre. On me dira que ce n’est pas grave mais c’est le genre de choses qui a le don de me déranger dans ma lecture, surtout de la part d’une grande maison d’édition.

Je termine sur la couverture que je trouve vraiment réussie et très belle et douce au toucher.

Attention, si vous être réfractaire à tout ce qui touche le fantastique, ce roman n’est pas fait pour vous, s’il était plus court, je vous dirais de tenter le coup mais là franchement, vous n’irez pas jusqu’au bout.

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