“Mauvais genre” – Isabelle Villain

“Mauvais genre” – Isabelle Villain

Titre : Mauvais genre
Auteur : Isabelle Villain
Format : Numérique
Nombre de pages : 252
Editeur : Taurnada
Dates de lecture : 29/12/2019 – 04/01/2020
Ressenti : page turner, découverte et auteure à suivre

4ème de couverture / Résumé éditeur :
Hugo Nicollini est un garçon différent des autres gamins de son âge. Un père brutal. Une maman protectrice. Un soir, il est témoin d’une dispute entre ses parents. Une de plus. Une de trop. Cette fois-ci, sa mère succombera sous la violence des coups.
Vingt-trois ans plus tard, l’équipe du commandant Rebecca de Lost enquête sur la mort d’une jeune femme, sauvagement poignardée dans son appartement. Pas d’effraction. Pas de vol. Pas de traces de défense. L’entourage de la victime est passé au crible, et l’histoire du petit Hugo va refaire surface bien malgré lui.

Mon avis :
Ce que j’aime avec les éditions Taurnada, c’est qu’elles me font découvrir de nouveaux auteurs et qu’en règle générale, je passe de bons moments en compagnie de leurs romans.

Je ne connaissais pas du tout Isabelle Villain et c’est une excellente découverte. Ce roman s’inscrit dans la saga du commandant de Lost, mais ne pas avoir lu les précédents titres ne m’a dérangée dans ma lecture. L’auteure nous propose ici un thriller rythmé sans temps mort (ce qui est un peu la marque de fabrique chez Taurnada).

L’histoire qui, de prime abord, peut paraitre simple va s’avérer bien plus complexe que ce que l’on pourrait supposer. En effet, Isabelle Villain, nous emmène de fausses pistes en fausses pistes, de certitudes en incertitudes. Tout cela a pour résultat de semer le doute dans l’esprit du lecteur qui ne va cesser de se poser des questions et en venir à soupçonner tout le monde.

J’ai beaucoup apprécié le personnage de Rebecca. C’est une femme forte dans son travail, qui mène son équipe d’une main de maitre mais qui doit faire face à ses faiblesses, à ses blessures dans sa vie privée.

Derrière le roman, on sent que l’auteur a fait un énorme travail de recherche (je ne vous dirai pas sur quoi afin de ne pas en dévoiler trop). Les personnages principaux et secondaires sont fouillés. J’aime lorsque l’auteur ne se contente pas de développer son personnage principal et s’intéresse aux autres personnages en leur créant un profil psychologique bien construit.

J’ai souvent du mal lorsque le texte est au présent mais ici, je n’ai nullement été dérangée et ce, dès le départ. Je me suis immédiatement plongée dans l’histoire. Le prologue nous malmène et par la suite l’attitude, la réaction de certains protagonistes m’ont hérissé les poils.

La fin, qui a accéléré mon rythme cardiaque, laisse une ouverture et prédit une suite que je suis bien heureuse d’avoir pu enchainer immédiatement. 😉

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