Tricot en cours : Annikki

Tricot en cours : Annikki

Bonjour,

Aujourd’hui, je vais vous parler de tricot et de mon avancée sur mon projet en cours.

Une fois le top Arbor terminé, j’ai enchainé sur un autre projet qui me tient à cœur depuis un petit moment : un gilet long. Si vous me suivez via le podcast, vous savez que cela fait un petit moment que j’ai en vue ce projet. A vrai dire, j’ai déjà fait plusieurs tentatives (3 il me semble) qui ont été avortées à chaque fois. Pour ma première tentative, je me suis aperçue que la laine choisie (Phildar Phil’ Randonnée) n’était pas appropriée pour le modèle. En effet, celui-ci avait de nombreuses torsades et elles se trouvaient perdues dans le tweed de la couleur, et puis la laine n’était pas assez fine. Pour le deuxième essai, j’ai à nouveau rencontré un problème de laine trop épaisse. A première vue, cela pouvait passer mais cela donnait quelque chose de très lourd et le gilet n’aurait pas été agréable à porter (ce qui était rédhibitoire puisque ce gilet est prévu pour remplacer mon vieux gilet que je traine depuis des années et que je porte à longueur de temps, disons de la fin de l’automne au début du printemps). Pour la troisième tentative, j’ai voulu essayer de piocher des explications à droite et à gauche et les mélanger pour obtenir un gilet à mon goût. Il va sans dire que cela n’a rien donné de probant et que le projet a hiberné de nombreux mois au fond d’un sac.

Au final, j’ai repris ma recherche sur Ravelry et bien que je ne voulais pas choisir un modèle payant, je me suis résolue à le faire car j’ai trouvé le modèle qui correspondait tout à fait à ce que je cherchais : Annikki de Norah Gaughan.

La laine préconisée est de la worsted, la Phil Randonnée est de l’Aran donc cela pouvait faire l’affaire. Le modèle se tricote avec les aiguilles 4,5 et 5 mm et la Phil Randonnée se tricote avec des aiguilles 4,5 mm. C’était donc parfait et je savais déjà que je n’aurais pas le problème de laine non appropriée.

La laine que j’ai choisie est composée de 45% d’acrylique, 40% de laine, 5% de viscose et 10% alpaga. Elle est à la fois douce, chaude, résistante et légère, donc parfaite pour ce projet.

Mon échantillon s’est avéré plus grand d’un centimètre, j’ai donc décidé de faire le modèle dans la taille S afin qu’il puisse correspondre aux mesures de la taille M (qui correspond à mes mensurations) une fois terminé.

Je préfère les modèles qui ne requièrent pas de couture mais là je n’ai pas eu le choix, il faudra passer par la case couture. Celle-ci sera longue, je le sais déjà, étant donné la longueur du gilet. Il est vrai que j’aurais pu faire des adaptations pour tricoter le dos et les devants en une seule pièce mais je n’ai pas voulu me compliquer la vie en modifiant quoi que ce soit. Rappelez-vous que c’est la 4ème fois que je recommence et, honnêtement, j’ai voulu aller au plus simple et tant pis si je passe plusieurs heures sur l’assemblage et les finitions.

Alors, c’est un modèle qui se tricote vite mais qui est plutôt lassant puisqu’il ne se compose que de côtes sur la partie basse et de jersey. L’avantage, c’est qu’il me permet de me perfectionner dans la méthode continentale. C’est le projet parfait pour tricoter devant la télé sans réfléchir à ce que font nos doigts.

J’ai bien avancé puisque j’ai terminé le dos et le devant gauche.  J’en suis actuellement au devant droit. Si je continue sur ma lancée, le gilet devrait être terminé en septembre. Et, oh miracle !, je suis satisfaite du rendu. 😉

A bientôt !

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