“L’homme craie ” – C.J. Tudor

“L’homme craie ” – C.J. Tudor

Titre : L’homme craie
Auteur : C.J. Tudor
Format : Numérique
Editeur : Pygmalion
Dates de lecture : 07/06/2018-23/06/2018
Mon avis : 4,5/5

4ème de couverture :
Les enfants ne sont pas toujours innocents…
Le problème, c’est que nous n’avons jamais réussi à nous mettre d’accord sur le début. Est-ce quand Gros Gav a reçu le seau de craies pour son anniversaire ? Est-ce quand nous nous sommes mis à nous en servir pour dessiner des bonshommes ? Ou quand ils ont commencé à apparaitre d’eux-mêmes ? Est-ce le terrible accident ? Ou quand on a retrouvé le premier cadavre ?

Mon avis :

J’ai découvert ce livre sur Instagram grâce à une story postée par Athénaïs du blog Un bouquin dans la tasse. Elle proposait deux livres qu’elle souhait lire et nous demandait lequel devrait être le prochain qu’elle lirait. La couverture de L’homme craie m’a intriguée et j’ai regardé le résumé d’un peu plus près. Athénaïs m’a proposé de faire une lecture commune.

Je vais essayer de ne pas trop dévoiler l’intrigue de façon à ne pas gâcher votre lecture si vous décidiez de l’ajouter à votre bibliothèque mais je vais faire de mon mieux pour vous en parler et qui sait, peut-être vous donner envie de le lire.

Dès les premières pages, j’ai tout de suite accroché. Le prologue agit comme un hameçon et tel le poisson affamé, je m’y suis précipitée.

L’histoire se déroule dans le sud de l’Angleterre en 1986 et en 2016. Les chapitres alternent entre les deux époques et sont construits de telle façon qu’ils s’achèvent systématiquement avec un fait qui nous tient en haleine. On n’a qu’une hâte : terminer le prochain chapitre afin de connaitre la suite, sauf que le chapitre suivant agit de même…

On retrouve en toile de fond l’histoire d’une amitié entre gamins et cela me fait inévitablement penser à “Stand by me”.

L’écriture et l’histoire sont simples en apparence mais les pièces d’un puzzle nous sont données au compte-gouttes, chapitre après chapitre. L’auteur va à l’essentiel, sans ajout de digressions pour détourner ou relâcher l’attention du lecteur.

Qui dessine ces personnages à la craie qui servent de fil rouge entre les deux époques ? Ne vous inquiétez pas, vous le saurez à la fin du livre. En effet, bien que toutes les questions que l’on se pose au cours de la lecture ne trouvent pas une réponse à la fin du roman, tous les éléments nous sont fournis, à nous ensuite de les assembler pour nous faire notre propre idée.

Concernant le crime dont il est question dans le prologue, il faut attendre d’être arrivé à plus de la moitié de l’histoire pour qu’il en soit à nouveau question, mais l’intrigue est menée de telle façon que cela ne m’a pas dérangée car je me doutais bien que cela referait surface à un moment ou à un autre.

C’est un roman que j’ai trouvé très addictif et que j’ai pris beaucoup de plaisir à lire, si j’en avais eu la possibilité, je pense que je l’aurais lu d’une traite. La seule chose que j’aie à lui reprocher, c’est son final un peu too much et peu crédible par certains aspects.

Cela dit, pour un premier roman, C.J Tudor s’en est très bien sortie.

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