« Macabre instinct » – Beth Draven

« Macabre instinct » – Beth Draven

Titre : Macabre instinct
Auteur : Beth Draven
Editeur : Mera
Format : numérique
Nombre de pages : 350
Dates de lecture : 22/05/2025 – 30/05/2025

4e de couverture / Résumé éditeur :
UN INFANTICIDE BRUTAL
Dans un village perdu dans les Vosges, une adolescente vient d’accoucher, lorsqu’une pulsion brutale la pousse à commettre l’irréparable.
UNE DISPARITION INQUIÉTANTE
Camille, journaliste parisienne cherchant à fuir ses démons suite à une fausse couche, se rend dans les Vosges pour se lancer à corps perdu dans une enquête, qui bientôt la dépasse. Un jour, elle disparaît mystérieusement.
LE CULTE DU SILENCE
Alexis, son compagnon, reçoit un appel inquiétant avant que la conversation ne se coupe brutalement. Sans nouvelles et cherchant à sauver son couple, il se précipite à sa recherche, avant de se heurter à l’hostilité des villageois. Bientôt, les intimidations et les cadavres se succèdent…

Mon avis :
Pour tout vous dire, il m’a fallu un petit moment avant de réussir à entrer dans l’histoire et à accrocher. Pourtant, tout commençait bien avec le premier chapitre qui fait son petit effet. Seulement, voilà, ensuite, les choses n’avancent pas beaucoup pendant un bon moment, en fait jusqu’à la moitié du livre où un événement change la donne et accroche le lecteur (en tout cas, moi).

Tout commence donc par un accouchement immédiatement suivi par un infanticide. Camille Klein, journaliste, se rend sur place pour couvrir l’événement pour Le Parisien. Au cours de la nuit, Alexis, son petit ami, reçoit un appel inquiétant : Camille l’appelle à l’aide et avant qu’il ne réussisse à en savoir plus, la communication se coupe. Comprenant que quelque chose de grave est sur le point de se produire, il décide de quitter la région parisienne pour se rendre sur place, dans un petit village des Vosges. Une fois arrivé, il constate que Camille à disparu.

A L’Entre-Deux-Eaux, il se trouve face à des villageois hostiles, excepté Céline qui tient l’auberge. Alexis entreprend alors d’enquêter afin de découvrir ce qui a pu arriver à Camille. C’est cette partie que j’ai trouvé très longue car elle manque de rythme. Certes, des chapitres relatant la captivité d’une femme (que l’on devine être Camille) apportent un peu de renouveau mais j’ai trouvé que cela trainait en longueur, même si je pense que c’était une volonté de l’auteure afin de faire monter la tension, ce qui est réussi, il faut le reconnaitre pour ce qui est de cette ambiance hostile où l’on sent que quelque chose de malsain est tapi quelque part.

L’atmosphère oppressante vient surtout de l’image qui est faite du village isolé de tout et de tous par les conditions climatiques et le fait qu’il soit dans une zone blanche. Les chapitres où il est question de la captive y contribuent également. De plus, certains personnages sont énigmatiques, que cherche t-on à cacher ?

Et puis, comme je le disais précédemment, vers la moitié du roman, il se produit un événement et tout change, tout s’accélère (dommage qu’il ait fallu attendre aussi longtemps). Les choses se dévoilent et en même temps le mystère s’épaissit.

La dernière phrase est glaçante, même si je l’ai vue venir de par les révélations précédentes.

Secrets, manipulation, faux-semblants sont les maitres mots de ce roman.

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