“Les loups et l’agneau” – Christophe Dubourg

“Les loups et l’agneau” – Christophe Dubourg

Titre : Les loups et l’agneau
Auteur : Christophe Dubourg
Editeur : Ravet-Anceau
Format : Papier
Nombres de pages : 216
Dates de lecture : 28/02/2021 – 10/03/2021
Ressenti : à découvrir

4ème de couverture / Résumé éditeur :
1981. Borg traque inlassablement sa princesse. Il a l’espoir de trouver en de très jeunes filles la pureté et l’innocence auxquelles il aspire tant. Mais, invariablement, ses proies le déçoivent. Surgit alors Slavko, son double diabolique. Lui se charge du sale boulot. Pour multiplier les chances de trouver une véritable princesse, Borg décide de gagner une grande ville : Caen. C’est là que son destin croise celui de Jean. L’homme est un ancien mercenaire aguerri rongé par les fantômes de son passé. Sa nouvelle cible ? Robert Chevallier. L’homme est marié et père d’Alice, huit ans et demi. En acceptant ce contrat, le tueur d’élite ne se doutait pas qu’à son tour, il deviendrait une proie.

Mon avis :
C’est un roman que j’ai peu vu passer sur les réseaux sociaux mais lorsque ce fut le cas, les retours m’ont donné envie de le découvrir. Je ne savais pas trop dans quoi je m’embarquais avec cette lecture et au début du roman (après quelques chapitres), j’étais déstabilisée sans trop savoir si j’appréciais ou non ma lecture (alors que les premiers chapitres m’avaient immédiatement ferrée). Et puis petit à petit, je me suis laissée porter par le récit sans réfléchir.

J’ai vraiment apprécié l’ambiance mise en place. L’atmosphère est pesante et poisseuse, les lieux sombres, sales, nauséabonds, labyrinthiques.

Les phrases sont courtes (elles se limitent parfois à un seul mot) et percutantes. L’histoire est narrée sans fioritures. Ce style, qui pourrait être gênant dans d’autres romans, ne l’est pas ici car par son écriture, l’auteur réussit à vous happer, à mettre en place une tension et un rythme cardiaque qui s’accélère.

Borg est à la recherche de sa princesse mais lorsqu’il pense l’avoir trouvée, il se retrouve avec trois personnes supplémentaires dont il se serait bien passé. Que peut-il faire d’eux ? En quoi sont-ils liés ? Dans son esprit dérangé, il se pose la question. Il est sous la coupe de Slavko, ce double diabolique, qui ne cesse de lui répéter que les princesses n’existent pas. Slavko le méchant et Borg juste à la recherche de son idéal et et prêt à tout pour cela.

L’auteur nous malmène tout au long de notre lecture, tout comme il le fait avec ses personnages, pauvres hères qui ont eu le malheur de se trouver au mauvais endroit au mauvais moment et de croiser ainsi la route de la mauvaise personne. Les protagonistes sont peu nombreux mais bien construits. On les découvre peu à peu alors qu’ils vivent le pire.

Et puis il y a cette fin de génie qui vous assène le coup de grâce. Fin que je n’ai pas vue venir (j’adore lorsqu’un auteur me surprend à ce point !).

Qui sont les loups ? Qui est l’agneau ? L’auteur vous révèle tout dans les derniers chapitres.

Ce roman, si personne ne vous en parle, vous passerez à côté et ce serait vraiment dommage car c’est une petite pépite !

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