« Créateur(s) » – J. Catalana
Titre : Créateur(s)
Auteur : J. Catalana
Editeur : auto édition
Format : numérique
Nombre de pages : 234
Dates de lecture : 13/10/2025 – 19/10/2025
4e de couverture / Résumé éditeur :
L’histoire se déroule dans le Kentucky.
James, un agent du FBI, enquête sur des femmes retrouvées errantes ou mortes découpées en morceaux dans différentes forêts. Alors qu’il tente de rattraper toutes les erreurs commises par la police locale, il doit aussi gérer les maladresses de son stagiaire.
Mon avis :
J’ai ressenti le besoin de revenir à une lecture qui ne ménagerait pas ses effets et qui partirait sur une enquête plus ou moins tortueuse, c’est la raison pour laquelle j’ai choisi « Créateur(s) » que j’avais vu passer par hasard et qui m’avait interpellée.
J’ai apprécié le fait que l’auteure, avant de commencer son histoire, nous informe qu’elle a pris des libertés quant au fonctionnement du FBI. Cela nous évite de lever les yeux au ciel et de crier au n’importe quoi comme cela arrive parfois. Au moins on sait que si à un moment ou un autre on se dit que ce n’est pas possible que le FBI agisse de la sorte ou accepte tel ou tel comportement, c’est voulu par l’auteure.
Nous suivons donc James, agent du FBI, accompagné de sa jeune nièce de 4 ans, dont il a la garde depuis la mort de ses parents, et d’un stagiaire qu’on lui impose.
Le roman est court et l’auteure prend son temps pour mettre les choses en place. Au début, rien de sanglant ou qui pourrait heurter la sensibilité et puis quelques scènes commencent à apparaitre et l’horreur vous tombe dessus sans prévenir. Ces scènes sont très visuelles et pourront effectivement choquer les plus sensibles.
Les scènes entre James et sa nièce Valentina sont toujours pleines de tendresse et apportent un peu de répit dans cette enquête. Quant au stagiaire, Steven, je reconnais qu’au début ses maladresses (et le mot est faible, croyez-moi) m’ont fait sourire et puis, comme James, je l’ai trouvé exaspérant mais il faut avouer que ses actes sont tellement incroyables qu’ils permettent à votre esprit de se détourner pendant un instant des tortures décrites dans les pages précédentes.
Comme je le disais, au début, nous avons une enquête pour le moins « classique » mais petit à petit, l’ambiance devient pesante dès lors que les premiers corps sont retrouvés, la tension commence à devenir palpable, notamment lorsque James est personnellement touché.
J’ai pressenti certaines choses mais j’étais loin de deviner le nom de celui qui était à la tête de tout cela.
Ce roman est une excellente découverte en ce qui me concerne.