« Alan » – Jean-Marc Dhainaut

« Alan » – Jean-Marc Dhainaut

Titre : Alan
Auteur : Jean-Marc Dhainaut
Editeur : Taurnada
Format : numérique
Nombres de pages : 206
Dates de lecture : 08/08/2025 – 09/08/2025

4e de couverture / Résumé éditeur :
Hiver 1948, Côtes-d’Armor. Dans un hameau isolé, quatre enfants s’évanouissent dans la nuit sans laisser de trace. Aucun témoin, aucun indice. Très vite, la panique cède la place à la suspicion, et les regards se tournent vers une maison. Sa propriétaire traîne une sombre réputation, certains murmurent même qu’elle pratique la sorcellerie.
Mais la terreur atteint son paroxysme quand Alan, 6 ans, le petit-fils de Madenn Carvec, disparaît à son tour. Prête à tout pour le retrouver, elle devra s’aventurer au cœur des ténèbres et pousser les portes de l’enfer.

Mon avis :
Je remercie les éditions Taurnada pour l’envoi de ce roman en service presse.

Quel plaisir de retrouver le personnage d’Alan Lambin, j’aime beaucoup suivre ses aventures. Généralement, l’angoisse et les frissons sont bien présents au cours de la lecture, cette fois-ci, le degré monte d’un cran voire plus. Cette histoire est vraiment flippante et pour tout vous dire, je n’ai pas osé poursuivre ma lecture le soir avant d’aller me coucher de peur de faire des cauchemars !

Alors oui, vous aurez peur. Peur pour Alan mais pas que pour lui. Jean-Marc Dhainaut fait monter crescendo la tension et l’angoisse au fil des pages.

On retrouve dans ce roman, le personnage maléfique aux yeux rouges que l’on a déjà croisé dans les précédents livres. Et puis, il y a Madenn Carven, c’est elle le personnage central. On la connait, c’est la grand-mère tant aimée d’Alan. Madenn, on l’aime immédiatement.

Le roman aurait pu s’intituler Madenn car c’est bien elle le personnage central de l’intrigue.

Madenn va devoir se battre tout au long du roman. Se battre contre cette chose mais également contre son entourage qui ne voit pas ses croyances d’un bon oeil. Qui sont ses alliés ? Qui sont ses ennemis ? Elle connait les légendes de sa région, mais elle comprend rapidement que ce à quoi elle va devoir se confronter est bien pire et dangereux que ce qu’elle pensait.

On retrouve l’écriture fluide et agréable de l’auteur, aucune longueur, aucune lourdeur. Il vous fait vivre ce que vit Madenn et c’est ce qui rend la lecture vivante.

Si vous n’avez pas lu les autres romans de la série, cela ne pose pas de problème. L’avoir fait vous apportera des éléments sur le personnage d’Alan, mais ne pas l’avoir fait ne vous perdra pas, vous n’aurez pas l’impression d’avoir pris le train en marche (sauf peut-être à la toute fin du roman).

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