« Là où sombrent les secrets » – Céline Bréant

« Là où sombrent les secrets » – Céline Bréant

Titre : Là où sombrent les secrets
Auteur : Céline Bréant
Editeur : Taurnada
Format : numérique
Nombre de pages : 382
Dates de lecture : 07/07/2025 – 15/07/2025

4e de couverture / Résumé éditeur :
Que s’est-il réellement passé cette nuit-là ?
Juin 2007. Trois jeunes amies bravent les interdits lors d’une classe verte en montagne. Une escapade nocturne près de la tristement célèbre « rivière maudite » vire au cauchemar : Maëlle disparaît sans laisser de trace.
Quinze ans plus tard, alors que Clémence tente toujours de vivre avec ce drame, Mila, d’une nature plus fragile, décide de chercher des réponses.
Mais déterrer le passé pourrait bien réveiller des secrets qu’il aurait mieux valu garder enfouis…
Mensonges, trahisons et culpabilité explosent dans ce thriller haletant qui explore les zones d’ombre de l’âme humaine.

Mon avis :
Je remercie les éditions Taurnada pour l’envoi de ce roman en service presse.

Dans ce roman, nous suivons Clémence qui semble avoir tourné la page d’un drame survenu quinze années auparavant, à savoir la disparition de Maëlle, une de ses camarades lors d’une classe verte suite à une virée nocturne en compagnie de Clémence et de la meilleure amie de celle-ci, Mila. Contrairement à Clémence, Mila n’est jamais parvenue à mettre cette disparition de côté. Les deux jeunes femmes se sont éloignées et lorsque Mila contacte Clémence, cette dernière l’ignore. Sauf que Mila disparait et en partant sur ses traces, Clémence replonge dans le passé.

Le récit se déroule selon deux temporalités. L’une a lieu au présent et est narrée par Clémence (un peu comme si elle nous parlait directement) et l’autre se tient en 2007 et place tout le monde en tant que spectateur. Cette façon de rédiger les faits permet au lecteur de savoir immédiatement à quel moment les événements se déroulent.

Il m’a fallu un certain temps avant de réellement accrocher à l’histoire. Non pas que celle-ci n’était pas intéressante mais c’était plutôt la faute de notre narratrice. Tout au long de ma lecture, je n’ai ressenti aucune empathie envers Clémence qui m’a plutôt exaspérée tant elle fait preuve d’égoïsme et de froideur. Même si l’on comprend que c’est sa façon de se protéger, d’essayer d’aller au-delà de ce qui s’est déroulé quinze ans plus tôt, cela ne la rend pas sympathique, au contraire.

De ce fait, j’ai préféré les chapitres rédigés à la troisième personne car ils n’étaient plus centrés sur le personnage de Clémence mais sur l’ensemble des personnages. J’ai trouvé que les passages racontés par Clémence ralentissaient l’histoire en trainant en longueur. Je la trouvais tellement antipathique, que je me moquais de ce qu’elle pouvait ressentir ou faire. Ce que je voulais c’était en savoir plus sur ces deux disparitions (Maëlle et Mila).

Heureusement, lors de l’apparition des personnages secondaires, que j’ai trouvé nettement plus intéressants, permet un changement dans le ressenti. On pressent que des choses nous sont cachées et l’on a envie de poursuivre notre lecture afin de découvrir ces secrets.

Et puis, que de révélations insoupçonnées à la fin !

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