
« Memento vivere » – Ismaël Lemonnier
Titre : Memento vivere
Auteur : Ismaël Lemonnier
Editeur : Taurnada
Format : numérique
Nombre de pages : 378
Dates de lecture : 14/06/2025 – 25/06/2025
4e de couverture / Résumé éditeur :
Vitry-sur-Seine. Un bébé est retrouvé mort dans la cuvette des toilettes d’un bar sordide.
Lucien, un flic psychorigide et proche de la retraite, et Anaïs, dernière recrue au look provocateur et au comportement borderline, sont appelés sur cette scène de crime pour le moins singulière, le genre d’affaire que personne ne convoite.
Découvrant que le foetus a été génétiquement modifié, les deux enquêteurs devront mettre de côté leurs différends et plonger dans les abysses de la folie humaine.
En parallèle, un individu sème la terreur dans la ville avec son chien-loup en laissant derrière lui des cadavres.
Et si les deux affaires étaient liées ?
Et si la vérité était au-delà du supportable ?
Une enquête qui, très vite, va se transformer en compte à rebours.
Mon avis :
J’ai reçu ce roman en service presse de la part des éditions Taurnada (un grand merci à vous).
Le premier tiers de ce roman m’a paru extrêmement long, j’ai même failli abandonner. Heureusement, les choses ont fini par changer. Pourtant tout partait bien avec ce bébé retrouvé dans les toilettes d’un bar, cela semblait prometteur. Mais c’était sans compter sur le personnage de Lucien, un policier proche de la retraite, à qui l’affaire est confiée. Lucien m’a énervée à un plus haut point avec son côté psycho rigide. Cela aurait pu passer si l’auteur n’avait pas choisi de se focaliser dessus en mettant régulièrement en avant ses travers. Heureusement, le personnage d’Anaïs, sa coéquipière, avec un caractère aux antipodes de celui de Lucien apporte beaucoup de fraicheur au récit, et leurs échanges sont savoureux.
Comme je le disais, après le premier tiers du roman, les choses s’intensifient, l’enquête finit enfin par progresser de façon significative et tout s’enchaine. Le rythme s’accélère, les rebondissements surviennent et un schéma commence à se dessiner. A ce moment-là, plus question pour moi d’abandonner ma lecture. Le côté psycho rigide de Lucien n’est plus mis en avant, l’auteur se recentre sur l’enquête et cela devient palpitant (ah cette course poursuite au volant de la vieille voiture de Lucien, c’est épique !).
Memento vivere est un roman qui demande de la persévérance mais qui mérite d’être découvert.