« La belle de Caux » – Ludovic Miserole

« La belle de Caux » – Ludovic Miserole

Titre : La belle de Caux
Auteur : Ludovic Miserole
Editeur : Phénix noir
Format : numérique
Nombre de pages : 292
Dates de lecture : 12/05/2025 –

4e de couverture / Résumé éditeur :
Elle se sait condamnée, victime, comme tant d’autres, de la cruauté des hommes.

Ce soir, la belle d’antan vit ses dernières heures. Incapable de bouger, et encore moins d’appeler à l’aide, elle les entend, à la porte, discuter de la façon dont ils vont se débarrasser d’elle.

Résignée, elle n’a d’autre choix que de se préparer à l’inévitable en se remémorant les jours heureux partagés avec Maupassant, Massenet, Hugo et tant d’autres, ces fantômes d’une gloire révolue.

Et si de son histoire dépendait justement son Salut.

Et si…

Mon avis :
Pour tout vous dire, j’ai choisi ce roman parce qu’il se passait dans le Pays de Caux qui se situe à proximité d’où j’habite (je suis quasiment à la frontière du Pays de Caux). Je n’avais pas vraiment d’ idée de ce dans quoi je m’embarquais.

Connaissant la maison d’édition, je pensais lire un thriller mais en fait, pas du tout, d’ailleurs, je suis incapable de le catégoriser. Il s’agit d’un roman qui parle d’une vie faite de bonheurs et de malheurs et qui va s’achever.

Le récit que nous livre Ludovic Miserole est plein d’émotions. D’un côté vous avez cette Belle de Caux, dont l’identité vous sera révélée à la fin, et de l’autre, les deux hommes qui viennent mettre un terme à sa longue existence.

Le roman s’ouvre sur une vieille dame qui vous explique qu’elle souhaite vous raconter sa vie. Elle se sait condamnée et est impuissante face à ce qui l’attend. Avant que tout se termine, elle désire transmettre ses mémoires afin que tout ne soit pas perdu, oublié, une fois qu’elle ne sera plus là.

Il faut dire qu’avec son grand âge, elle en a vécu des choses ! Des drames historiques et familiaux, mes également des moments de joie et de bonheur. Elle a croisé des personnages illustres mais également des inconnus qui savaient l’apprécier et admiraient sa beauté.

La plume de l’auteur est poétique et émouvante lorsqu’il retranscrit l’histoire de la Belle. Elle est imagée également et vous transporte sur les lieux, vous êtes en sa compagnie. L’écriture des chapitres avec les deux « bourreaux » est plus brute, comme pour en faire des personnages antipathiques même si on sait qu’ils n’ont rien contre elle, qu’ils viennent juste exécuter un contrat.

J’ai rapidement compris qui était cette belle de Caux, et en prêtant attention aux mots choisis par l’auteur, vous verrez qu’il vous met sur la voie. Je vous conseille, cependant, de vous laisser porter par cette histoire, par la richesse de ce qu’à vécu la Belle de Caux et de ne pas oublier ses mots, ni ce qu’elle a vécu.

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