Titre : Matière noire
Auteur : Ivan Zinberg
Editeur : Cosmopolis
Format : papier
Nombre de pages : 464
Dates de lecture : 09/06/2025 – 13/06/2025

4e de couverture / Résumé éditeur :
Juillet 2017.
Une région. Deux disparitions.
Après une nuit en discothèque, la jeune Inès Ouari ne donne plus signe de vie.
Marion Testud, elle n’est jamais rentrée de son jogging matinal.
Sur leurs traces, deux enquêteurs aux profils atypiques : Karim Bekkouche, chef de la BAC de Saint-Etienne, flirte avec les limites et prend tous les risques pour retrouver Inès. Jacques Canovas, journaliste parisien et ex-flic des Renseignements généraux, couvre la disparition de la joggeuse.
Tous deux ont des raisons personnelles de parvenir à leurs fins.

D’un bout à l’autre du pays, les pistes se croisent tandis que de vieux meurtres énigmatiques refont surface. Deux hommes confrontés, lancés dans une course contre la mort à pleine vitesse dans les abysses de la terreur panique.

Mon avis :
J’avais besoin d’une lecture qui m’accroche dès le début et que cela tienne dans la durée, en choisissant ce roman, je ne me suis pas trompée.

Ivan Zinberg s’est attaché à rendre une intrigue crédible (le fait d’être capitaine de police y est sans aucun doute pour beaucoup). Certains vous diront qu’il entre trop dans les détails, qu’il aurait pu faire des coupes mais ce n’est pas mon ressenti. Je me suis plongée dans ce roman avec plaisir.

Nous avons donc deux disparitions : une joggeuse et une jeune femme coutumière des fugues. Le corps de la première sera rapidement retrouvé alors que le mystère demeure pour seconde.

Les chapitres alternent entre les deux affaires jusqu’au moment où les recherches des deux enquêteurs les amènent à se rencontrer et à envisager un lien entre elles. A partir de ce moment-là, nous avons également accès aux pensées du tueur dans certains chapitres.

Comme je l’écrivais précédemment, tout parait crédible et réaliste dans ce roman, il n’y a pas de surenchères, de personnages surhumains ou qui ont la science infuse et vous sortent d’un chapeau les clés de l’histoire. Non, ici, il y a un gros travail de recherche et de déduction de la part des deux investigateurs, ce sont des êtres normaux qui ont leurs failles. Et pour renforcer le côté réaliste, l’auteur n’hésite pas à citer certains noms ou affaires qui ont réellement existé et qui vous parleront à coup sûr.

Les deux protagonistes principaux sont intéressants aussi bien dans leur histoire personnelle que dans leur vie professionnelle et dans la façon dont ils mènent leurs investigations. Le lecteur les accompagne et a envie de connaitre le dénouement.

Je n’avais pas du tout imaginé les révélations finales et vous savez combien j’aime cela.

C’est un roman que je recommande si vous appréciez les thrillers et les polars avec des personnages à la psychologie bien développée et des enquêtes qui ne sont pas résolues en deux temps trois mouvements.