
« L’enclave » – Nicolas Druart
Titre : L’enclave
Auteur : Nicolas Druart
Editeur : Harper Collins noir
Format : papier
Nombre de pages : 464
Dates de lecture : 22/04/2025 – 30/04/2025
4e de couverture / Résumé éditeur :
Sur l’Enclave, tout a été dit : qu’elle serait une zone blanche perdue dans la vallée du Lot, qu’on y vivrait en parfaite autonomie, qu’une créature y régnerait sans partage, avalant les curieux de passage… Sur l’Enclave, tout a été dit, alors on préfère se taire.
A l’inverse de ses collègues, le jeune adjudant-chef de la gendarmerie de Buzac, Stanislas Sullivan, n’est pas un enfant du pays. Aussi, quand sa toute première affaire se révèle être un cas de disparitions de pèlerins directement reliées à l’Enclave, il va devoir ignorer les mises en garde et faire quelques entorses à la procédure.
Ignorer les mises en garde, c’est aussi l’option prise par Vanessa, aide médico-psychologique, et Simon, infirmier, arrivés en Aveyron le temps d’un week-end en compagnie d’une clique d’adolescents aux pathologies variées. Oubliant pour un temps, et à tort, les chimères menaçantes des locaux…
Que cache l’Enclave ? Un monstre digne de légendes ancestrales ou une réalité macabre ?
La grande inconnue nourrit la peur dans ce thriller ultra-contemporain où suspense, effroi et humanité jouent à armes égales.
Mon avis :
L’Enclave est le troisième roman que je lis de Nicolas Druart. J’y ai retrouvé tout ce que j’avais aimé dans Nuit blanche et L’instinct. L’ambiance y est oppressante, c’est rythmé, l’écriture est visuelle, un régal pour moi !
L’histoire est scindée en deux intrigues. Nous avons d’un côté Stanislas Sullivan qui enquête sur la disparition de deux pèlerins en route pour Compostelle et de l’autre Vanessa qui accompagne un petit groupe d’adolescents souffrant de handicap. Tous deux vont se retrouver à proximité de, si ce n’est dans, l’Enclave, un lieu qu’il faut à tout prix éviter car il s’y passe des choses étranges selon les dires des locaux. Mais qu’en est-il vraiment ? Ne serait-ce pas une sorte de légende urbaine locale ?
Quoi qu’il en soit, ce qui devait être pour Vanessa une journée agréable avec une balade en canoë, vire au drame et au cauchemar. Quant à Stanislas, son enquête va s’avérer bien plus complexe qu’il n’y parait, d’autant plus que l’on va lui mettre des bâtons dans les roues. Avec Vanessa, nous suivons ce qui se déroule au sein de l’Enclave, avec Stanislas, nous restons à l’extérieur.
Dans l’enceinte de l’Enclave, nous découvrons un monde dans lequel les habitants semblent vivre dans un autre temps, tout y est angoissant. Même la nature semble y retenir son souffle. Le moindre bruit ferait sursauter le plus téméraire.
A l’extérieur, Sullivan s’entête malgré les mises en garde au point de se mettre en danger.
L’enclave fait partie de ces romans qui se vivent. Ce que vivent Vanessa et les jeunes fera augmenter votre rythme cardiaque et vous donnera des sueurs froides. J’ai eu mal pour eux.
Et puis, il y a ce coup de théâtre à la fin qui l’a laissée pantoise, j’étais loin d’imaginer cela !
Bref, j’ai adoré.